Que l’on veuille ou non, le sexe fait partie des préoccupations majeures d’un couple. Pour ajouter un peu de nouveauté au plaisir sexuel, certains couples expérimentent des pratiques sexuelles qui décupleraient le plaisir de leur partenaire. Cependant, certaines sont très dangereuses. Lesquelles ? Citons-en cinq.
Quels sont les risques pour l’appareil génital ?
Le cunnilingus est une pratique que beaucoup d’hommes connaissent. Presque toutes les femmes l’apprécient d’ailleurs. Il faut savoir toutefois qu’il ne faut jamais souffler dans le vagin de sa partenaire pendant cette pratique. Pourquoi le dit-on ? Pendant un rapport sexuel, les canaux sanguins de la femme, particulièrement de la femme enceinte grossissent. Ils peuvent donc laisser de l’air. Or, l’air qui pénètre dans ces vaisseaux colmate le passage du sang. Si par malheur, l’homme souffle dans le vagin, il expose sa partenaire à une thrombose gazeuse qui peut lui coûter la vie.
L’expérience a aussi prouvé que pour stimuler encore plus le désir sexuel, il faudrait pratiquer le « peegasm » : retenir son envie de « faire pipi ». Lorsqu’une personne remet son envie d’uriner à plus tard, l’orgasme atteint facilement son maximum puisque le clitoris sera encore plus stimulé. Mais cette pratique sexuelle, apparemment inoffensive peut mettre en péril votre organisme. Selon les médecins urologues, le fait de garder ses urines pendant longtemps, est néfaste pour la vessie. Les urines sont des déchets drainés par le corps. Or, lorsqu’ils sont gardés longtemps dans la vessie, ils peuvent favoriser la prolifération de microbes pouvant endommager cette partie génitale. Si l’on n’y prend pas garde, l’on risquera d’avoir une infection urinaire ou un disfonctionnement des reins.
Quelles sont les conséquences physiques et mentales ?
Une autre pratique sexuelle risque d’affecter une partenaire sur le plan émotionnel. Il s’agit du « stealthing ». L’explication de cette pratique réside dans sa traduction en français : « Furtivité ». Elle consiste à enlever furtivement son préservatif, sans que le partenaire ne s’en rende pas compte. Eh bien, cette méthode fait courir plusieurs dangers. Indéniablement, il y a un risque élevé de grossesses non désirées et d’infections sexuellement transmissibles. Mais le plus dur à vivre, c’est le choc émotionnel que cela peut créer. La partenaire qui subit peut avoir le sentiment d’être trahie ou abusée. L’on imagine à quel point la femme pourrait être surprise et déçue de tomber enceinte alors qu’elle ne l’avait pas prévue. De façon indirecte, le stealthing peut tout aussi bien être la cause des avortements.
La strangulation est une technique sexuelle qui augmente encore plus le désir sexuel. Durant un rapport, la personne bloque sciemment sa respiration pendant un certain temps. De cette façon, elle côtoie le plus haut point du désir pendant l’amour. Mais, attention, il est déconseillé de l’essayer. En fait, le rythme cardial augmente pendant les ébats amoureux. Si le corps n’est plus alimenté pendant ne serait-ce que quelques secondes, un évanouissement durant l’action peut arriver, pouvant mener à une mort subite. C’est pourquoi il faudrait prendre des mesures de sécurité, car une strangulation légère peut être fatale.
Et le « chemsex », un mot composé de « chem » (du mot anglais chemical) et « sex », sous-entend que le couple est sous l’effet des stimulants chimiques. Généralement, ce sont les psychotropes qui sont utilisés pendant ce type de rapport sexuel. C’est grâce à un ex Escort-boy que cette pratique a été dévoilée. D’après lui, le risque de contracter le VIH serait élevé entre 60 et 80% pour ceux qui utilisent cette pratique sans préservatif. De quoi s’inquiéter ! Hormis ce fait, l’usage des stimulateurs chimiques pendant les rapports sexuels laisse des séquelles psychiatriques.